Baskets Belledonne B0 V2 : Test & Avis

Lorsqu’on me demande quelle pièce du dressing masculin je préfère, la réponse ne se fait pas attendre : les chaussures ! Plus particulièrement, les baskets, qui occupent une place de choix dans ma penderie. Toujours à la recherche de nouveaux modèles sur les réseaux sociaux, j’étais tombé il y a un peu plus de deux ans maintenant sur la campagne de financement de Belledonne, qui proposait des baskets au look rétro et à la confection de qualité. La campagne n’avait que « légèrement » cartonné, terminant à plus de 570% de l’objectif initial qu’elle s’était fixée. Dès lors, la marque avait pu se développer et proposer différents modèles. L’année dernière, Max a testé une paire d’Essentielles et les avait alors appréciées. Si vous aviez déjà pu lire son article, vous devez peut-être vous poser comme question : pourquoi diable refaire un test de cette Bo ? Et bien tout simplement parce que la marque a franchi une nouvelle marche dans sa quête d’une qualité irréprochable. Et pour pouvoir comparer équitablement, j’ai poussé le vice (si je puis dire) en choisissant exactement la même paire que « Le Chauffeur ». Voici donc un nouveau test d’une paire de Belledonne, « upgradée » cette fois-ci :

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Présentation

Lorsque Max a testé les Bo, la paire avait été livrée dans une boîte bleu marine. Un emballage robuste, élégant et bien fini qui laissait à penser que le contenant serait de qualité également. Cette boîte est désormais noire, et, malgré ce changement de couleur, elle n’a rien perdu de sa qualité : elle est solide, rigide et, il faut l’avouer, vraiment élégante ! Son uniformité n’est perturbée qu’une seule fois, au milieu de son couvercle, là où le nom de la marque est imprimé. Une fois ouverte, on constate que son intérieur contraste totalement puisqu’il est habillé d’un blanc immaculé. En premier lieu, on tombe nez-à-nez avec le manifeste de la marque, qui nous y explique plus en détails sa démarche : recherche de matériaux nobles, volonté d’une mode plus responsable, etc. En-dessous, un sac de voyage noir accueillera nos Bo lorsqu’il s’agira de passer un week-end loin du tumulte de la ville. Enfin, la paire est emballée dans un papier de soie blanc floqué du logo Belledonne. Pas de fioritures, pas d’excès, juste ce qu’il faut pour garder au maximum la paire en sécurité : top !

Design

Je disais un peu plus haut que Belledonne avait fait en sorte d’effectuer une montée en gamme pour ses chaussures en termes de qualité de matériaux et de montage. Si cette évolution sera confirmée (ou non) dans la seconde partie de ce test, je dois bien avouer que, niveau style, cette paire de Bo ne semble pas avoir bougé d’un iota, et c’est tant mieux ! On retrouve donc ce look assez rétro avec une tige perforée au niveau du bout et une semelle d’usure assez épaisse et relativement uniforme. La quasi totalité de la tige est réalisée à partir d’un cuir nappa blanc, seuls le contrefort ainsi que le haut de la languette accueillent un cuir nappa de couleur orange. Celui utilisé sur la paire testée par Max était une peau retournée, voici donc le premier changement entre les deux moutures. Le laçage se fait à l’aide de 7 oeillets et, bien évidemment, les lacets sont plats et ton sur ton. Deux petites languettes, en plus d’aider à l’enfilage de la paire, habillent le haut du contrefort. Enfin, l’intérieur est entièrement tapissé d’un cuir couleur chair. Voilà pour les grandes lignes, passons aux détails !

Conception

C’est donc un cuir nappa que Belledonne a utilisé afin de réaliser l’intégralité de la tige de cette paire de Bo. Mais, concrètement, c’est quoi du cuir nappa ? Ce terme englobe les cuirs lisses particulièrement fins. Cuir pleine fleur, son absence de grain lui procure un toucher doux et souple, ce qui en fait une peau de très belle qualité. Sous sa forme brute, il est aussi appelé aniline, en référence au colorant éponyme : généralement le cuir nappa est teint lorsque tous ses pores sont ouverts. Enfin, il provient le plus souvent d’agneaux, de veaux ou encore de chèvres.

Pour résumer, le cuir nappa est un cuir fin, souple et doux de bonne qualité. Quand on inspecte celui utilisé à la confection de cette paire de Bo, difficile de contester ces points : je me suis amusé à appuyer un peu partout avec mon pouce et la peau (de la chaussure hein, pas la mienne) absorbe sans broncher la pression exercée. Mieux encore, aucune ridule ne se crée ! Certes, il faudra surveiller ce point sur du long terme, mais ça me donne déjà un bon indicateur quant à la qualité de ce cuir. Toujours en m’intéressant à la tige, j’aime assez la façon dont chaque empiècement a été découpé, ajoutant un certain style à l’ensemble. Je note d’ailleurs qu’à certains endroits (notamment au niveau de la pliure de la chaussure), les coutures sont doublées afin de les renforcer. Nul doute donc qu’elles tiendront un certain temps avant de lâcher !

Le laçage accueille 7 paires d’oeillets, comme sur la première version. Petite subtilité cependant, tous sont renforcés à l’aide d’anneaux métalliques. Si, parfois, cette partie peut pêcher sur certains modèles (trop ou, à l’inverse, pas assez d’oeillets), le laçage ici est plutôt équilibré et harmonieux. Logiquement, Belledonne y a fait passer des lacets blancs plats, longs juste ce qu’il faut pour faire un beau noeud ! De là, je suis passé à l’intérieur de la chaussure. Si celui-ci ne brille pas par son originalité, il a le mérité d’être impeccablement réalisé : entièrement tapissé d’un cuir lisse couleur chair (sauf au niveau du contrefort, qui accueille une peau retournée pour un maintien du pied maximal), il bénéficie d’une semelle amovible. Réalisée en latex, elle semble offrir un supplément d’amorti et un confort optimal. Petite subtilité bien pensée : les impressions « Beauté » et « Belle journée » en lettres dorées au niveau des talons !

Je termine mon inspection avec l’une des parties les plus importantes d’une paire de chaussures (et encore plus pour des baskets) : la semelle d’usure. Comme beaucoup d’autres créateurs de baskets premium, Belledonne a fait le choix de se fournir chez Margom, entreprise italienne considérée comme l’une des meilleures dans la confection de semelles en caoutchouc. On reconnaît d’ailleurs rapidement son petit logo, un « M » stylisé dans un carré, situé vers le milieu haut de la semelle. Plutôt plate, elle est strillée afin d’offrir le meilleur grip possible tout en évacuant au maximum l’eau. Cousue et collée, elle bénéficie d’un montage qui allie robustesse et souplesse.

Essayage

Pour choisir au mieux la pointure qui nous correspond, Belledonne nous indique que ses baskets taillent normalement. Lors de son test, Max avait suivi les conseils de la marque et avait choisi sa pointure, ce qui s’était révélé être un bon choix puisqu’elles lui allaient comme un gant… enfin une chaussure. Bref, c’était la bonne taille ! J’ai donc fait la même chose et ai commandé cette paire en 44, la pointure que je fais habituellement. Il ne me restait plus qu’à attendre que mon gentil facteur sonne chez moi pour me déposer le colis !

Chemise Première Manche | Pantalon Balibaris | Baskets Belledonne

À réception, c’est du tout bon ! La pointure est idéale, j’ai pile la place qu’il faut pour mes péniches pieds. La tige englobe bien le pied sans pour autant le comprimer plus que de raison et le cuir suit bien le mouvement de marche. Max avait comme premier ressenti une chaussure assez rigide, je dois dire que ce n’est pas le cas ici : la paire est souple et relativement agréable. Je la trouve cependant assez lourde, ce qui peut s’expliquer par l’utilisation d’une semelle Margom.

Baskets Belledonne B1 : Test & Avis