Maillot de bain Vilebrequin : Test & Avis
Dans moins d’un mois, la douceur du printemps cèdera sa place à la chaleur estivale. Des journées longues, ensoleillées et chaudes propices au farniente, voilà ce qui nous attend (enfin pour la plupart d’entre nous). Afin de fuir les étouffantes rues de nos villes et gagner un peu de fraîcheur, il y a de fortes chances pour que l’on squattent alors rapidement tout plan d’eau, des bords de mer aux piscines. Quoiqu’on choisisse, il faudra bien s’armer d’un vêtement indispensable : le maillot. De là, deux écoles s’affrontent. La première consiste à multiplier les pièces, quitte à choisir une qualité douteuse mais nous permettant un certain roulement. La seconde, partir sur une pièce certes plus élevée en prix mais nous garantissant normalement une durabilité plus importante. Pour cet article, on a choisi la seconde option en testant une marque incontournable du milieu, Vilebrequin :
La marque
Je vous arrête tout de suite, ce n’est pas parce qu’on s’appelle Comme un camion et que la marque se nomme Vilebrequin que l’on va vous expliquer le fonctionnement de cette pièce du bloc moteur de votre voiture. Bon, je vous l’accorde, elle a toutefois un léger rapport avec le monde automobile. La griffe voit le jour en 1971 grâce à Fred Prysquel, un passionné de courses automobiles (voilà le lien). Installé à la terrasse du café Sénéquier à Saint Tropez, il observe les badauds qui passent devant lui. C’est alors que lui vient l’idée qui va changer sa vie !
C’est en regardant cette foule devant lui qu’il commence à dessiner le maillot de bain de ses rêves. Après quelques croquis, il arrive au modèle final, qu’il nomme « Mooréa », en référence à l’île de Polynésie. Ce dernier devient alors rapidement son modèle phare. Aujourd’hui, la marque propose une large gamme de pièces, classées en fonction de leur coupe, ainsi qu’une collection de prêt-à-porter.
Fiche technique
- Modèle Modernist Fish
- Bleu marine et turquoise
- Ceinture élastiquée
- Cordon de seerage
- Poches italiennes
- Poche arrière à rabat et velcro
- Slip intérieur
- 98% polyamide, 2% élasthanne
Test
Avec l’arrivée des beaux jours, une série refait surface dans nos colonnes : les tests de maillots de bain. Pièce phare de l’été, nous essayons à chaque saison de trouver la pièce qui sortent du lot, que ce soit au niveau du confort, du style mais aussi de la qualité. Aujourd’hui, on s’intéresse à ce « Modernist Fish » de chez Vilebrequin.
Mais avant de découvrir la pièce, arrêtons-nous un moment sur l’emballage de celle-ci. La marque se présente comme créatrice de « costume de bain ». Sous cette dénomination, on comprend qu’elle se place sur le segment du haut-de-gamme. De fait, on s’attend alors à ce que la pièce que l’on vient d’acquérir mais également tout ce qu’il y a autour soit extrêmement soigné. Ici, c’est clairement le cas : le « Modernist Fish » est plié dans un papier de soie puis placé dans une boîte scellée à l’aide de stickers et d’un ruban floqué Vilebrequin. C’est assez impressionnant de voir les efforts fournis par la marque pour protéger sa pièce, surtout pour ce type de produit. Mais passons à présent à l’essentiel !
Une fois le maillot déballé, on peut pleinement apprécier son imprimé et ses couleurs. De loin, on ne voit que de petits poissons alignés les uns aux autres. Mais lorsqu’on les regarde de plus près, on se rend compte que ces derniers ne sont pas tous similaires et possèdent des motifs différents, donnant ainsi un léger relief à la pièce. Pratiquement tous obtenus avec un joli turquoise, ils sont floqués sur une toile marine obtenue à l’aide de polyamide (98%) et d’élasthanne.
Comme tout maillot classique, ce Vilebrequin possède une ceinture élastiquée. Si cela n’a rien d’extraordinaire, j’ai cependant l’impression qu’elle est plus large que ce que l’on voit habituellement sur d’autres modèles (elle fait environ cinq centimètres). Personnellement, c’est toujours la partie qui pèche sur les maillots de bain car elles peut devenir désagréable si elle est trop courte. Celle-ci promet donc de ne pas se faire sentir. Enfin, pour maximiser le maintien du maillot, Vilbrequin a doté son « Modernist Fish » d’un cordon bleu marine terminé par des embouts en zamac gravé.
On termine cette inspection par les différents assets restants. Et cela commence par deux poches latérales. Comme sur un pantalon habillé, ces dernières sont dites italiennes et sont donc plaquées. Elles sont également renforcées à l’aide de points d’arrêt. On retrouve une troisième poche à l’arrière. Celle-ci possède un rabat, elle est fermée par un velcro et possède une boutonnière lui permettant d’évacuer rapidement l’eau, vraiment pratique ! Cette dernière est positionnées à la main afin que l’imprimé soit parfaitement aligné avec le reste du maillot. À l’intérieur, le maillot est muni d’un slip en maille sans coutures et en tissu doux (50% coton et 50% polyester). Enfin, deux oeillets métalliques situés juste en dessous de la ceinture permettent d’optimiser l’évacuation de l’eau lorsqu’on sort de baignade et, ainsi, limiter l’effet montgolfière.
Essayage
Pour ce test, j’ai commandé cette pièce en M, taille que je porte habituellement. Je l’ai sélectionné dans une coupe classique, tant le confort d’un maillot est, pour moi, primordial. Pour le coup, on se retrouve avec une pièce d’une longueur de jambes de 39,5 centimètres. Posé à plat, ces dernières font, de couture à couture, 31 centimètres. On est donc en présence d’une pièce ni trop longue, ni trop courte et ni trop large, ni trop serrée. Une coupe classique quoi !
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Une fois enfilé, ce « Modernist Fish » arrive à mi-cuisse. Deux choses frappent alors. Premièrement, la pièce est vraiment très fluide, très légère, ce qui est un véritable plus. La seconde concerne la ceinture. Comme je l’imaginais, cette dernière est réellement agréable : elle se place idéalement et sert juste ce qu’il faut, relayant le cordon à un simple accessoire esthétique. Mais ma plus grande crainte était au niveau du slip intérieur. En effet, sur certains modèles, ce « filet » a bien souvent tendance à serrer plus qu’il ne faut l’entrejambe. Ici, ce n’est clairement pas le cas ! Il ne se fait que très peu sentir, un vrai bonheur.
Avis
Vilebrequin nous propose son « costume de bain » au prix élitiste de 195€, ce qui rend difficilement envisageable cet achat pour la plupart d’entre nous. Mais les vaut-il vraiment ? On pourra toujours discuter du prix mais c’est clairement ce qui se fait de mieux en matière de maillot de bain. Visuellement, le maillot est vraiment beau. Il fait la différence notamment grâce à des motifs que la marque Vilebrequin développe elle même. Il fait un sans faute sur toute la ligne de pêche : la toile est souple, les finitions sont impeccables, le confort est optimum, etc. Lorsqu’on l’a entre les mains, puis autour de la taille, on comprend que l’on puisse craquer pour une telle pièce ! Il y a de quoi satisfaire les plus exigeants d’entre nous, que l’on soit en recherche d’un produit différenciant ou par simple plaisir du beau. Il restera à le rentabiliser en le portant un peu plus d’une semaine par an mais a priori, si on a les moyens de se l’offrir, on a aussi les moyens de partir un peu plus longtemps. Et nul doute qu’il s’agit d’un maillot de bain qui pourra nous accompagner pour un certain nombre de voyages !
les plus
- Les finitions premium
- Le confort immédiat
- Une ceinture très agréable
les moins
- Le prix (à relativiser)
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