La Foire aux vins 2017 s’invite chez Monoprix

41,9 millions d’hectolitres. Non, cela ne correspond pas à la consommation annuelle de Gérard Depardieu mais à la production viticole en France en 2016. Malgré un recul de 12%, la France reste le second pays producteur de vins au monde (le premier étant l’Italie). En moyenne, un français consomme 42 litres par an, plaçant ainsi notre cher pays aux 1000 fromages à la tête du classement mondial. Pas étonnant donc que, chaque année, la Foire aux vins soit un événement si populaire et incontournable. C’est également le meilleur moment pour découvrir des vins plus exotiques que ceux dont nous sommes habitués à voir sur nos tables. Lorsque Monoprix nous a contacté, on s’est dit que c’était la bonne occasion de s’y intéresser. Comme beaucoup, nous avons souvent entendu parler de la Foire aux vins sans trop savoir à quoi cela correspondait. Comme on souhaitait approfondir le sujet, on a listé l’ensemble des points à vérifier afin de choisir un bon vin et on vous a concocté notre petite sélection perso ! On vous ouvre donc les portes de la cave, bienvenue aujourd’hui à la Foire aux vins selon Monoprix.

Le Concept

La Foire aux vins c’est chaque année l’évènement qui célèbre le vin, qu’il soit français ou étranger, blanc, rouge ou pétillant. Pendant trois semaines, novices comme amateurs de vins peuvent se rendre en boutique et ainsi (re)découvrir des cépages et faire de bonnes affaires. C’est également l’occasion pour les producteurs, petits comme plus connus, de parler de vin d’une toute autre manière, de pouvoir exprimer toute la diversité et la richesse du vignoble français (et plus largement mondial) et, surtout, pouvoir rencontrer le client final.

Chez Monoprix, cela peut se traduire par un objectif principal : faire connaître l’offre. Au-delà du côté commercial logique, l’enseigne met en place diverses façons d’amener le client à franchir le pas. Cela passe bien évidemment par de la dégustation (quasi obligatoire) mais également par des conseils directement en magasin (dans environ un tiers des boutiques de la franchise). La sélection des vins est réalisée de telle sorte que chaque client y trouve son compte : les bouteilles vont de 5 euros environ et ne dépassent que très rarement les 100 euros. De quoi ravir toutes les bourses !

Monoprix met également un point d’honneur à choisir une thématique précise pour chacune de ses foires aux vins. Cette année, l’enseigne met en lumière « les vins rebelles ». Sous cette expression se cache en réalité une réelle liberté de production des vignerons. Ainsi ces derniers réalisent leur vin comme ils l’entendent, sans se soucier de l’appellation (bien qu’ils soient tous classés comme « Vins de France »). Cela permet alors d’avoir des vins peu communs au parfum parfois atypique.

En outre, Monoprix met en place pendant ces trois semaines des offres promotionnelles. Cela se matérialise par exemple par la mise en avant d’une référence chaque jour. Elle permet, via l’achat d’une caisse (soit six bouteilles), de créditer trois bouteilles sur sa carte fidélité Monoprix. La traditionnelle offre « 2+1 » (deux bouteilles achetées et une offerte) est bien entendu de rigueur. Enfin, une offre exclusive Web permet de ne payer que quatre bouteilles sur six sélectionnés via le site internet de la franchise.

Comment choisir un « bon » vin ?

Quand on ne sait pas reconnaitre un Bordeaux d’un Bourgogne, on peut se sentir parfois un peu perdu face à des centaines de bouteilles. D’autant plus lorsque c’est pour offrir ou bien lorsqu’on organise un dîner avec des amateurs de bons vins ! Comme on ne sert pas un Pétrus avec des chips, et au-delà du fait qu’il faut garder en tête un certain ratio prix/plaisir, voici quelques tips afin de choisir de la meilleure façon un vin.

L’appellation et l’année

C’est sans aucun doute les deux premiers points permettant à un néophyte d’identifier rapidement un bon ou un mauvais vin. Ainsi, voici quelques noms à retenir pour toute personne voulant améliorer ses connaissances viticoles. Dans le vignoble bourguignon, on pourra par exemple citer le Chablis, une des appellations les plus connues en matière de vin blanc. Il accompagnera parfaitement un plat à base de volailles ainsi que des fromages. Pour le vignoble de la Loire, on gardera en premier lieu en mémoire les Chinons et autres Sancerre, célèbres pour leur robe si particulière. La vallée du Rhône n’est pas en reste avec son Château Neuf du Pape ou bien son Hermitage. Enfin, le vignoble alsacien sera principalement dominé par le Riesling, vin blanc reconnaissable grâce à la forme élancée de sa bouteille.

En somme, chaque région viticole a sa propre particularité et ses propres règles en terme de viticulture. A prendre en compte donc en fonction de ses goûts et de l’occasion pour laquelle on va déguster du vin. Attention, un vin de qualité peut bien souvent ne pas être classé et avoir un millésime peu convoité. Mais l’année (ou millésime) reste un bon facteur, surtout lorsqu’on parle de vin de garde (des vins que l’on peut conserver afin qu’ils atteignent leur maturité).

La robe

En premier lieu, un vin se goûte avec les yeux. En effet, sa robe est un très bon indicateur quant à l’état de sa maturation ainsi que son potentiel de garde. Elle traduit donc en parallèle l’âge du vin. Ainsi, un vin aux reflets rubis ou violacés, correspond à un jeune vin. À l’inverse, un vin entre le brun et la brique transmettra une boisson ayant fini sa maturité et qu’il est temps de boire. La robe est également un signe révélateur du cépage et de sa région. On sait que le pinot noir est un cépage peu coloré, aussi, les robes des vins de Bourgogne sont généralement peu profondes. Pour les vins blancs, un vin jeune aura une robe tirant sur les verts alors qu’un vin plus âgé sera doré.

Le parfum

Autrement appelé le nez, il englobe l’arôme et le bouquet d’un vin. Cette découverte olfactive peut se décomposer en trois phases. La première consiste à découvrir les arômes les plus marqués. Il faut alors réaliser cette opération avec un verre immobile. La seconde repose sur l’aération du breuvage. Il s’agira alors de faire tourner le vin dans le verre. Cette agitation combinée à une certaine aération permet de révéler les arômes cachés. La troisième et dernière phase nous fait accéder à l’association de l’ensemble.

Le goût

Attention, c’est sans aucun doute le point le plus subjectif de tous. Directement lié au nez d’un vin, sa variété et sa complexité aromatique doit se retrouver au niveau gustatif. Mais au delà de ça, l’équilibre est primordial. Ainsi, on cherchera à ce qu’aucun arôme ne soit écrasé par l’autre, que le compromis entre chaque saveur soit idéal et savamment posé. L’équilibre repose alors sur trois critères essentiels : le rapport entre le cépage et le terroir (suivant le sol dans lequel il est planté, un même cépage ne donnera pas forcément la même qualité de raisin), les rendements d’une vigne et le millésime.

L’occasion

Là encore, ce point est aujourd’hui sujet à controverse. L’idée principale à bien garder en tête est que le vin s’associe avec la force d’un plat. Ainsi, un vin rouge puissant accompagnera volontiers des plats à base de viande rouge au goût prononcé. Un vin blanc sera davantage à l’aise avec du poisson ou des fruits de mer mais également à l’apéritif. Mais tout n’est pas écrit dans le marbre ! J’ai personnellement pu tester grâce à un sommelier une assiette de fromages accompagnée de différents vins blancs en fonction de l’intensité de ces derniers. J’ai été agréablement surpris par ce mariage, qui s’est avéré aussi agréable qu’avec du vin rouge. Mais là encore, ce n’est qu’une question de goût !

Monoprix gourmet

Afin de faciliter le choix de ses clients, l’enseigne a mis en place le « Monoprix Gourmet ». Le label, existant depuis plus de 9 ans, se matérialise par un jury sélectionné provenant de chez Bettane et Desseauve, le célèbre guide des vins. Les jurés n’ont alors pour seules informations que le prix de vente public ainsi que le pays d’origine du vin. Pour que celui-ci puisse porter la collerette Monoprix Gourmet, il faut alors qu’il soit sélectionné à l’unanimité. Une bonne base donc pour les pauvres âmes qui vont errer devant le rayon vins !

La sélection Comme un camion

Bien entendu, on ne pouvait s’arrêter là sans vous faire part de notre sélection personnelle ! Nous avons donc élu, après un test rigoureux et élaboré (on vous l’avoue on les a juste gouté !), trois vins qui, pour nous, valent le coup pendant cette foire aux vins 2017 :

Fattoria Di Cinciano Classico

Le doux parfum d’Italie que porte ce Chianti a irrémédiablement fait ressortir les origines de Joe. Outre cette corrélation, ce vin de Toscane nous a principalement plu grâce à sa robe rouge rubis écarlate. Ses jolies notes de fruits rouges poivrés couplés d’un goût en bouche juteux et gourmand à souhait ont fini de nous convaincre. À déguster à peine ouvert, il accompagnera à merveille des plateaux de charcuterie comme de la volaille passée au grill.

13,49€ la bouteille chez Monoprix

Château du plantier

Ce petit Bordeaux AOP est millésimé 2015. Avec là encore une belle robe rouge rubis, il se distingue par une bouche ronde et bien équilibrée. Son nez est agréable et sens le fruit frais. Apprécié principalement avec des viandes rouges et des fromages, il est le parfait vin pour tout néophyte qui souhaite s’exercer à l’oenologie.

3,99€ chez Monoprix.

Champagne Devaux Augusta

On termine cette sélection par un incontournable, le Champagne. Et pas n’importe lequel, le Devaux cuvée « Augusta » ! Ce dernier, cultivé depuis 1879, rend hommage à Augusta-Maria Herbin, femme de François-Auguste Devaux, qui dirigea durant seize ans l’exploitation après la mort de son mari. Ce champagne Augusta se distingue par un nez aux arômes floraux associés à quelques notes fruitées comme la pêche et l’abricot. En bouche, finesse et puissance viennent porter les arômes.

22,50€ chez Monoprix.