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Road trip en Ecosse

Il y a quelques semaines, je vous ai présenté le concours Grant’s qui s’est ponctué le week-end dernier de la meilleure manière qui soit avec un séjour sur les terres de la famille (qui dirige toujours la marque). Si vous me suivez sur Facebook, vous avez sans doute vu passer quelques photos dont celle de ma valise prête pour le départ. Voici le compte-rendu de ce voyage.

L’aventure écossaise a commencé vendredi matin à Roissy. J’ai rejoint mes compagnons de route et j’ai fait la connaissance des trois sympathiques gagnants du jeu concours. Et pour l’anecdote, j’ai croisé Émilie (dit « Thebrunette ») au moment de la pause café qui partait elle dans le midi. Alors que je partais là-haut vers le brouillard (toute ressemblance avec les paroles d’une chanson populaire existante ne saurait être que coïncidence fortuite).

Sauf que là-haut, il faisait en fait tout aussi beau. Cette photo prise à l’aéroport d’Amsterdam en témoigne. Alors je vous l’accorde, il y avait plus simple pour aller à Glasgow que de faire une escale mais j’ai appris en vol que deux des gagnants n’ayant pu faire parti du voyage, il avait fallu les remplacer au dernier moment. Et donc reprendre des billets d’avion ! L’un d’entre eux a reçu la bonne nouvelle seulement deux jours avant le départ. En amateur de whisky, il n’a pas hésité un instant à se joindre à nous.

Nous sommes arrivés à Glasgow en début d’après-midi. Personnellement, après avoir fait l’Angleterre, l’Irlande et le Pays de Galles, je posais le pied pour la première fois en Écosse (grand chelem). Séquence émotion donc d’autant plus que face au restaurant on célèbre un mariage et que pour l’occasion un homme vêtu d’un kilt et d’une cornemuse (non, ce n’est pas une légende) donne le ton : « Welcome in Scotland ! ». C’est parti…

Après le déjeuner, nous avons pris la direction la périphérie de Glasgow où nous avions rendez vous avec Brian Kinsman, le fameux master blender de chez Grant’s qui nous attendait pour un atelier blending. Dans son bureau (oui oui c’est son bureau), des centaines de whiskys dont les teintes et arômes varient à l’infini selon le fut dans lequel ils ont été conservés et le temps passé à vieillir.

Brian nous explique à partir de 7 whiskys comment il crée son blend (enfin pour simplifier car en réalité il peut en utiliser jusqu’à 25 pour composer un parfait équilibre). Il nous démontre comment quelques gouttes d’eau ajoutées à du whisky peuvent révéler ses arômes. Et nous apprend que le premier travail consiste à faire des assemblages par saveurs (tourbée, fumée, boisés, floraux, fruités, etc).

Le soir, il nous avait donné rendez-vous dans un restaurant de son choix. Un endroit simple et convivial, où nous avons pu profiter en terrasse d’une belle fin de journée ensoleillée puis à table d’un excellent carré d’agneau (on a pas été aussi heureux sur le choix d’un vin argentin). Le reste de la soirée, si vous me suivez là encore sur Facebook, vous la connaissez. Elle s’est finie du côté du club The Corinthian.

Le lendemain matin (après une bonne nuit de 4 heures), nous avons pris le train en direction d’Aberdeen au nord-est de l’Écosse. L’occasion d’admirer le paysage : les collines, les rivières, les lacs, les moutons et de superbes golfs le long de la côte. Un autre train et nous voilà arrivés à Keith dans les Highlands. Et plus précisément dans la vallée de la Spey où on trouve la plus grande concentration de distilleries de whiskys au monde ! Dont celle de Glenfiddich où nous nous rendons dans l’après-midi.

La visite de l’usine a commencé par une poignée d’orge, céréale de base du whisky. Nous parcourons ensuite les premières étapes de la vie d’un whisky : le maltage, le brassage et la fermentation. Les sucres contenus dans l’orge se transforment alors en alcool sous l’action de la levure. Et on obtient un moût dont le goût et le taux d’alcool (environ 10°) est celui d’une bière (Glenfiddich propose d’ailleurs une bière à partir de cette base).

Mais ce qui va donner toute sa force au whisky, c’est l’étape de distillation pendant laquelle il va passer à plus de 40°. Vous voyez ici les impressionnants alambics de chez Glenfiddich (lors de la traversée de cette salle il était interdit de prendre des photos, l’air étant relativement chargé d’alcool). On procède à une première distillation dans les alambics les plus hauts qui permettent de récupérer les alcools les plus légers. Puis à une deuxième dans des alambics de moindre taille.

En chemin on découvre ce superbe camion (je veux le même) qui a été magnifiquement rénové et qui a récemment défilé en ville pour une célébration avec son chargement en fûts (en cherchant bien sur Internet, vous trouverez des dizaines photos de nous posant fièrement à ses côtés).

Puis nous avons eu la chance de découvrir un endroit exceptionnel : la cave où repose plus de 130 millions de litres de whisky. Face à moi, un des fûts dans lequel vieilli un Glenfiddich de 18 ans d’âge. On rencontre ici de jeunes fûts en bois clair et des fûts anciens qui ont connu d’autres vies notamment en Espagne, au Portugal et aux Etats-unis où ils ont servi à la conservation de vins liquoreux.

Petite parenthèse modesque : ça c’est mon côté frenchy à l’étranger. Vous avez été nombreux à me demander d’où venait mon t-shirt alors sachez qu’il est signé d’une jeune marque qui s’appelle Quatre cent quinze qui fait d’autres t-shirts tout aussi sympathiques. Vous aurez reconnu ici le modèle « Jacques Chirac ».

Le lendemain, nous avons visité la ville de Dufftown où est né William Grants en 1839. Il travaille quelques années à la distillerie de Mortlach qui est la plus ancienne de la ville : elle fut créée en 1823, année où on délivra en Écosse les premières autorisations de distiller. Mais son rêve de posséder sa propre distillerie a prit forme en 1886, date à laquelle il pose la première pierre de Glenfiddich. Il réalisera la première distillation l’année suivante. A noter qu’aujourd’hui le Grant’s est réalisé à partir de whiskys provenant de différentes distilleries : Balvenie, Glenfiddich, Kinninvie, etc.

Nous avons ensuite déjeuné au restaurant de la distillerie et suivi les conseils de notre guide (hollandais en kilt) en commandant des sandwichs. Et on a bien fait, ils étaient exceptionnels ! Le saumon, qui est une autre grande spécialité du pays, était richement servi. Au final, j’en aurais mangé à tous les repas que ce soit en entrée ou en plat principal (fin de ma parenthèse culinaire).

Puis nous avons repris la direction d’Aberdeen pour rejoindre l’aéroport dimanche en fin d’après-midi. Alors si vous vous demandez si il est possible de fumer une dernière cigarette sur le tarmac avant de rentrer dans l’avion (plein de kérosène) ? Sachez que la réponse est non. Merci à Rémy pour cette démonstration : il s’est fait plaquer au sol par une écossaise en uniforme à la deuxième taffe (ça c’était juste avant qu’il se fasse sortir de la passerelle alors qu’il sortait son gros zoom pour photographier l’avion). En somme, un excellent voyage avec tous les ingrédients réunis : des rencontres, des découvertes, des rires… Et l’envie de repartir rapidement à l’aventure ! On the road….

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