C'est l'histoire d'amis d'enfance qui ont précédemment lancés une marque de baskets solidaires en 2015 sur la plateforme de financement participatif Ulule. Ensemble, ils ont souhaité créer la marque éthique Pirua rentrant en opposition avec ce que l'on appelle aujourd'hui la fast fashion. Leur but est avant tout de proposer des pièces intemporelles et durables, que l'on garde plus d'une saison. Ainsi, on parle ici de collections longues, composées essentiellement de basiques. Vient s'ajouter un projet social vraiment intéressant. En collaboration avec l'association Warita et grâce aux ventes de la marque, ils construisent des serres biologiques dans les écoles pour initier à l'agriculture biologique et diversifier l'alimentation des enfants, montent des troupes de théâtre et achètent des fournitures scolaires. C'est donc 1€ par vente de pull qui est redistribué à cette association, ce qui représente tout de même pas loin de 15% de leurs bénéfices. Au niveau de la production des pulls, il s'agit d'une fabrication artisanale (artisans des Andes boliviennes travaillant la laine d'Alpaga depuis des décennies). Ils tissent d'abord les différents éléments du pull (buste, manches et col) avec des machines à tisser manuelles. Les manches et le buste sont ensuite assemblés par tricotement. On parle de remaillage, ce qui rend un produit plus solide et élégant que le coupé cousu qui consiste à assembler les différents éléments par couture. Sous un soucis d'éthique et de valorisation du travail, les artisans sont rémunérés au juste prix. En jouissant d'une distribution réduite, Pirua propose des mailles en 100% Alpaga Royal à moins de 100€ (ce qui est plutôt rare pour ce type de produit qui est plutôt au-dessus des 200€). Dans l'un de nos articles, Tommy a pu tester l'un des cardigans Pirua. Sur le site de la marque, il est possible de commander des pulls homme ainsi que des pulls femme. Les frais de port sont calculés en fonction de la commande et les retours, échanges et remboursements se font sous 30 jours.
Pour une raison obscure, mon esprit associe instinctivement certaines pièces à des instants de vie, à des sensations, plus ou moins agréables – un peu comme de la synesthésie. Loin de moi l’idée de lui attribuer une image de papy, le cardigan s’impose dans mes représentations comme…
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