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Notre rencontre avec Glauque pour une interview “Tenue de scène”

J’ai découvert Glauque peu de temps après la sortie de l’un de leurs premiers morceaux, “Robot”. Un son et des paroles qui m’ont immédiatement touché et que j’ai rapidement réécoutés en boucle. Le groupe, originaire de Namur, réunit les influences musicales de ses 4 membres : rap français, musiques électroniques, rock et piano classique. Révélé en 2019 par le Concours Circuit, un tremplin musical en Belgique, Glauque a rapidement conquis la scène grâce à son énergie. En 2020, ils ont dévoilé un premier EP de 6 titres. La touche de couleur sur la pochette venait subtilement nous rappeler que glauque désignait aussi un vert qui tire vers le bleu ; s’amusant ainsi du double sens de cet adjectif. En septembre dernier (2023), Glauque a sorti son premier album : “Les gens passent, le temps reste”. 12 titres à travers lesquels ils abordent avec force et sincérité des sujets tels que la solitude, la peur, l’amour, la mort. Le groupe est actuellement en tournée, en Belgique et en France (mais également en Allemagne et en Italie). Nous avons profité de leur passage au 6par4 à Laval pour échanger avec Louis Lemage, parolier et chanteur du groupe.

Glauque Louis Lemage live

Peux-tu nous décrire ta tenue de scène ?

Nous essayons de porter tous des tons neutres. Pantalon large pour le confort et t-shirt ample au-dessus, le plus souvent en noir ou en bleu marine. Nous mettons une chemise lorsqu’on est en extérieur, sinon on meurt de chaud rapidement. Pendant longtemps, nous avons porté des baskets pour le confort, mais depuis un an, j’ai adopté cette paire de mocassins. J’ai juste à les enfiler, c’est assez confortable aussi. Voilà, et rien de plus, c’est assez basique. Jamais rien au-dessus, sinon c’est chiant : tu dois enlever le haut, tu ne sais jamais où la mettre sur scène, et il est tout crade à la fin.

Glauque Louis look

« Je vois le reflet de mon époque devant mon écran éteint » Plan Large

Y a-t-il un accessoire que tu considères comme un porte-bonheur que tu portes sur scène ?

Ma boucle d’oreille en croix. Elle m’a joué un petit tour d’ailleurs un soir. Je ne porte pas mes lunettes sur scène et je suis très myope. C’était lors d’un festival, les groupes se succédaient, et je n’avais que dix minutes avec la lampe torche de mon téléphone pour la retrouver. Les autres sont venus m’aider, et finalement, nous l’avons retrouvée derrière un retour de scène. Mon câble de micro s’était probablement accroché dedans et tout s’était barré. J’ai eu un petit moment de stress ! En fait, j’en ai eu une autre il y a longtemps, que j’ai donnée à ma meuf, qui m’en a offert une en retour. Je la porte tout le temps sur moi !

Glauque Louis portrait

« Je suis pas mal dans ma peau mais tellement mieux dans la sienne » Robot

Quel est votre rituel quelques minutes avant de monter sur scène ?

On a toujours ce truc de prendre un gin tonic, ou deux, ou trois, une heure avant le début du concert. Le gin nous rassemble, comme une confrérie. Mais à part ça, rien de particulier, on se dit juste : « Allez, c’est parti, on y va ! »

Et comment se déroule la fin de ton concert habituellement ?

C’est toujours le rush, car nous avons presque tous un autre emploi. La moitié va au stand de merchandising pour rencontrer le public, tandis que l’autre moitié démonte aussi rapidement que possible pour prendre la route le soir même ou tôt le lendemain matin. Il nous arrive parfois d’enchaîner 6 heures de concert suivies de 6 heures de trajet en van pour rentrer à Namur. Donc, c’est toujours le rush !

Glauque Louis mocassins

« J’veux pas de malentendu, j’ai rien contre toi mais, tu n’étais pas attendu, tu ne seras jamais » Rance

C’est comment Namur d’ailleurs ? Vous êtes tous originaires de là-bas ?

Non, nous vivions dans les environs, mais les trois autres membres se sont rencontrés en faisant leurs études au Conservatoire de Namur. C’était la ville la plus proche où nous nous rejoignions. C’est une ville à la fois très belle et très calme. Tu as les avantages de la ville, mais le centre-ville devient désert le week-end, car beaucoup d’étudiants rentrent chez eux, donc c’est calme, très calme. Mais c’est un compromis entre la campagne et la ville qui nous plaît bien. Aucun d’entre nous n’est un grand « sorteur ».

Merci @glauque.band d’avoir partagé ces quelques mots entre deux parties de fléchettes et à toute l’équipe du @6par4 pour leur accueil. Interview et photos : @serge_massignan

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