Plus belle la vie

Plus belle la vie. Voici un titre évocateur pour nous tous en ce moment, et encore plus depuis hier avec le basculement du confinement à 23h et la levée progressive des restrictions. Un titre évocateur, qui plus est, car le mois de juin est pour moi synonyme de journées qui se rallongent, d’apéritifs qui se prolongent, du ciel qui s’éclaircit, de fleurs qui colorent la nature et de coups de soleil sur ma peau. Pour marquer le début du printemps, j’étais allé me promener dans un parc et faire connaissance avec les canards pour mon look Jardin d’ici et d’ailleurs. Pour quitter la saison du renouveau de la nature et du réveil des animaux hibernants, le parc laisse sa place à un environnement plus urbain dans lequel je déambule, mais toujours dans la capitale de la galette-saucisse.

Pour chaque look, c’est un peu la carte aux trésors. Un rendez-vous en terre inconnue pour ma part, en terrain connu pour notre styliste Pierre qui découvre les produits avant moi. Initialement chasseur d’apparts pour mon arrivée à Rennes, je suis ensuite devenu chasseurs de fringues. Alors, de quoi ai-je l’air ? Est-ce que maman va adorer ? Vais-je me voir décerner le César de la reine du shopping ? Ce jour-ci, à mon grand désarroi, les rayons lumineux se sont éclipsés en faveur de la grisaille. Une grisaille qui laisse toutefois entrevoir ma silhouette, composée d’une chemise ouverte noire sur un t-shirt blanc, d’un pantalon clair et d’une paire de baskets, sans oublier les accessoires. Revenons en détail sur chacune des pièces, si vous le voulez bien.

La chemise provient de chez Levi’s, un petit nom dans la mode. Il s’agit plus précisément de leur “Jackson Worker Shirt“, en taille M (je mesure 1,80 m). Une chemise workwear donc, dotée de manches longues ainsi que deux poches poitrine et d’une fermeture à boutons. Composée de 100% coton, elle peut se porter fermée ou ouverture, si l’on aime jouer avec la superposition comme sur mon look. Une pièce classique et efficace, sous laquelle je viens insérer le t-shirt Sam de chez Hircus. Oui, certaines marques aiment donner des noms d’êtres humains à leurs pièces, ne me demandez pas pourquoi. Il s’agit d’un modèle blanc à col rond, sélectionné en taille M également, confectionné dans un 100% coton Supima filé chez Albini en Italie. Ce t-shirt, fabriqué au Portugal, s’avère très léger au porter. Cela tombe bien, c’est la fin du printemps, non ?

On descend peu à peu et on s’aventure désormais au niveau de mes jambes, pour y découvrir le jean au coloris blanc cassé de chez Paname Collections. Une première pour moi ! Je parle de la couleur, non pas de la marque. Sceptique au point de départ sur le port d’un pantalon clair, Pierre a su me convaincre pour sortir de ma zone de confort, et je ne peux que l’en remercier. Pour les beaux jours, ce jean, à la toile plus légère qu’un bon vieux selvedge brut, donne un peu de fraîcheur à la tenue. Fabriqué au Portugal, sa coupe semi-ajustée a tout pour me convaincre afin de me sentir à l’aise, sans tomber dans le regular ou le loose (des coupes que je n’assume pas encore, mais qui sait un jour ?). Et lui aussi possède un nom. Il s’appelle Matthew.

Je poursuis avec les sneakers, puis je conclurai ce texte par les accessoires. Elles proviennent de chez Canal St Martin et possèdent une identité forte. Pourquoi ce choix ? D’une, parce que les sneakers et moi, c’est comme Boule et Bill, Hansel et Gretel, Tic et Tac… Je m’arrête là. De deux, parce que leurs couleurs coincident parfaitement avec l’intégralité de ma tenue ! Par touches, elles rappellent le noir de ma chemise, de mes lunettes, de mon sac et de ma montre, le blanc de mon t-shirt, l’écru de mon pantalon, et le beige de mon bracelet. Fabriquées au Portugal (décidément), ces baskets en cuir et en tissu, et à la semelle extérieure imposante (en gomme blanche), apportent un côté streetwear à une tenue dominée par le casual (avec une touche workwear). Elles existent également dans une couleur mandarine, un peu plus osée. Mais le pantalon blanc cassé, c’était déjà une épreuve pour moi, donc calmons nous ! Ah, j’oubliais, elles aussi possèdent un nom. Appelez les Auguste.

Enfin, que serait ma tenue sans ses accessoires. J’attire tout d’abord votre attention sur les lunettes de soleil Yves Saint Laurent. Oui Messieurs, je m’approvisionne auprès des prestigieuses Maisons de Haute Couture Françaises ! Bien que le soleil se cache un peu, mes potes le confirment, je suis aveugle, moi, sans lunettes de soleil. Il s’agit d’une monture ronde en métal noir, avec un double pont métallique et des verres en nylon. Au poignet gauche, je porte une montre 38 mm de chez Junghans, fabriquée en Allemagne. Une belle automatique aux allures minimalistes, dotée d’un cadran blanc, d’un bracelet en cuir noir, d’un mécanisme suisse et d’une réserve de marche de 38h.

Au poignet droit, je possède un bracelet en cuir beige tressé de 44 mm simple tour, réalisé par la marque Pierre Paul Jacques. Sa particularité est d’être agrémenté d’un bijou en argent 925 et d’un fermoir en acier pour faciliter son ouverture et sa fermeture. Et pour conclure, un mot sur mon sac. Un élément important de mon look car, encore une fois, mes proches le confirmeront, je ne sors jamais sans sac ! Il provient de chez Bocage, et il s’agit plus précisément même d’une pochette d’ordinateur en cuir lisse noir, parfait pour transporter notre ordinateur donc, mais aussi diverses affaires professionnelles. Elle se ferme par zip à double curseur sur le dessus, et possède de nombreuses poches, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Me voilà prêt pour trainer dans les rues jusqu’à 23h !

Crédit photos : @mickael_auffret

Chemise Levi’s
T-shirt Hircus
Jean Paname Collections
Baskets Canal St Martin
Lunettes Yves Saint Laurent
Montre Junghans
Bracelet Pierre Paul Jacques
Sac Bocage

Nouveau look pour une nouvelle vie

Jardins d’ici et d’ailleurs