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Comment choisir son masque ?

Ça y est, nous y sommes. Il y a 1 an et deux jours, le 14 mars 2020 à minuit pour être précis, sonnait l’heure du premier confinement. Un bien triste anniversaire ! C’est à cette période qu’est entré dans nos vies un nouvel objet du quotidien qui ne nous quitte désormais plus : le masque. Si au point de départ, son utilisation n’était pas jugée nécessaire par le gouvernement (certains osaient même se moquer de ceux qui l’avaient adopté) force est de constater que nous avons pris l’habitude de le voir sur tous les visages. Objet utilisé à l’origine par le personnel de santé et certains métiers à risque, il est désormais omniprésent pour cacher le sourire de chacun d’entre-nous. Le masque a bouleversé nos habitudes, tout comme le recours, pour ceux qui le peuvent, au télétravail et aux apéros réunions Zoom. Si cette intrusion est évidemment liée à la pandémie mondiale actuelle, l’utilisation du masque de protection ne risque t-elle pas de s’imposer de manière durable ? Mieux encore, va-t-il intégrer les collections des marques comme un accessoire à part entière ? Avec ce sujet, nous allons tenter de vous aider dans la quête du masque adapté à votre usage. Allez, je sais que cela vous réjouit d’avance !

masque maison elastique

Sommaire :

1. Comment fonctionne un masque de protection ?
2. L’Asie et les masques
3. Comment porter son masque ?
4. L’avenir du masque dans nos dressings
5. Où trouver un masque de protection ?

1. Comment fonctionne un masque de protection ?

Le masque FFP (pour filtering facepiece particles, ou « pièce faciale filtrante » en français) est un type de masque filtrant respiratoire. Son objectif principal est de protéger son porteur contre les particules ainsi que diverses maladies transmissibles dans l’air. Ainsi, il peut être utilisé par le corps médical mais également dans tous métiers exposés à des particules fines (sciures de bois, ponçage, désamiantage, etc.). Ces masques sont classés en trois catégories :

Masques FFP1
Masques FFP2
Masques FFP3

  • Pourcentage de filtration d'aérosols : 80% au minimum

  • Pourcentage de fuite vers l'intérieur : 22% au maximum

  • Masque antipoussière

  • Élastique jaune


  • Pourcentage de filtration d'aérosols : 94% au minimum

  • Pourcentage de fuite vers l'intérieur : 8% au maximum

  • Protection efficace contre les virus et la plupart des particules

  • Élastique blanc ou bleu


  • Pourcentage de filtration d'aérosols : 99% au minimum

  • Pourcentage de fuite vers l'intérieur : 2% au maximum

  • Le plus filtrant. Protège des très fines particules d'amiante ou de silice

  • Élastique rouge

Mais concrètement, comment ces masques fonctionnent-ils ? Pour bien le comprendre, le mieux est de les décomposer. Pour faire simple, ces derniers sont composés de plusieurs couches. Dans la quasi-totalité des cas, ces couches sont réalisées à partir de polypropylène, une matière plastique. Celle-ci est fortement recommandée pour ses propriétés remarquables telles que :

  • Son inertie aux attaques chimiques
  • Sa capacité de résistance
  • Son adaptation à de fortes chaleurs

Hydrophobe et semi-rigide, elle possède également des propriétés similaires à la cire. Imaginons qu’une particule vienne percuter un tissu en polypropylène, cette dernière s’arrêtera quasi instantanément et y restera fixée durablement dans ses fibres. En fonction de l’utilisation, un masque type FFP aura une durée de protection comprise entre trois et huit heures. Au-delà, il devient quasiment inefficace !

Lors du premier confinement, lorsque le gouvernement s’est aperçu que l’on manquait cruellement de masques, certaines marques de prêt-à-porter ont, d’initiative, lancé une production spéciale de masques. C’est le cas de Noyoco. Éric, l’un des fondateurs, nous explique :

« Tout est parti d’une envie d’aider ! Lorsque la crise sanitaire du Covid a commencé, nous fermions nos boutiques ainsi que notre coworking. Nous ne savions absolument pas ce qui allait se passer. Et puis on a reçu une demande d’EPHAD dès le 15 mars. Sans le réaliser, nous avions tout ce qu’il fallait pour une production volume, grâce à nos années d’expérience et notre implantation atypique sur le terrain. D’un coté, il y a la production : nous avions mis en place un réseau de petits ateliers avec lesquels nous travaillons en direct pour produire nos collections. De l’autre, il y a le sourcing de matière : un circuit de récupération de tissus de seconde main, des fin de séries : l’upcycling. Nous avions tout ce qu’il fallait pour activer la production grande échelle de masques ! »

2. L’Asie et les masques

Cette partie quelque peu théorique faite, passons maintenant à la situation actuelle. Mais avant de traiter directement notre sujet, il me semble important d’aller visiter (virtuellement évidemment) une partie du globe où cette pratique est généralisée depuis plusieurs années : l’Asie. Accoutumée au port du masque forcé à cause de la pollution, la population asiatique l’a depuis longtemps adopté. Et si certains se sont amusés à voir des touristes japonais porter leur masque dans les rues Paris, force est de constater, qu’aujourd’hui, la réalité est tout autre !

Il est important également de souligner une mentalité tout à fait différente de ce que l’on peut observer en Occident. Je pense notamment aux pays du Sud-Est de l’Asie, où l’hygiène est bien plus présente dans le quotidien des populations qu’en Europe. Tout le monde a bien en tête les WC japonais à jets et qui font de la musique (un véritable bonheur à l’usage, croyez-moi), mais cela peut aller bien plus loin. La propreté individuelle, qui peut parfois tourner à l’obsession, est en réalité régie par un point capital : le respect de l’autre et de son intimité. Autrement dit, on parle de proxémie, ou de distance physique et sociale. En France, cette distance sociale, bien que variable en fonction des individus, est relativement courte. En Asie du Sud-Est, celle-ci est nettement plus grande !

 

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Autre point important à mettre en exergue : l’interprétation de l’obligation de porter un masque. Aux États-Unis (mais aussi en France), certains ont considéré cette obligation comme une atteinte à leurs droits fondamentaux, comme une obligation non désirée. A contrario, à Hong-Kong par exemple, le port obligatoire du masque est davantage perçu comme un moyen de se protéger soi-même et de protéger les autres. Ce port préventif, mis en place rapidement au tout début de la pandémie, a permis de juguler la transmission du virus. Ce territoire, comprenant une population d’un peu plus de 7 millions d’habitants, ne déplore “que” 203 décès à l’heure actuelle qui sont dûs au Covid-19.

Mask Trump

3. Comment porter son masque ?

À l’heure où j’écris ces lignes, des milliers de questions se posent sur le plan sanitaire. Notamment, si l’Île-de-France doit être reconfinée, et si oui, quand. Si le vaccin AstraZeneca doit être déployé, alors qu’après une série d’alertes, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne viennent de le suspendre par précaution. Bref, la liste est longue, et au camion, nous ne nous prétendons pas experts sur ces interrogations. Nous avons bien assez de commentateurs en tout genre sur le terrain sans que nous n’ayons besoin d’intervenir. Cependant, nous allons rester sur nos compétences, à savoir : comment porter son masque de protection ? Il ne fait aucun doute que ce dernier est devenu un accessoire du quotidien. J’aimerais même dire “ces derniers”, car il n’existe pas un masque, mais plusieurs types de masques, dont l’utilisation dépendra d’une situation donnée.

 

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Pour faire simple, nous pouvons dénombrer trois grandes catégories de masques que nous avons tenté d’illustrer :

  • Les masques en tissus
  • Les masques chirurgicaux
  • Les masques pour sportifs

Les masques en tissus

Alors que depuis le lundi 20 juillet 2020, le port du masque est obligatoire dans l’ensemble des lieux publics clos et à l’extérieur sous peine d’une amende de 135€, nous pouvons par exemple opter pour un masque en tissu. Attention cela dit, depuis le 8 février 2021, ne sont plus autorisés les masques en tissu de catégorie 2. Seuls les masques en tissus de catégorie 1, c’est-à-dire fabriqués industriellement et assurant un niveau de filtration de 90% minimum, sont permis. Adieu les masques fabriqués de manière artisanale par mamie, qui ont fleuri comme le printemps ! Ces nouvelles règles résultent, entre autres, de l’émergence de variants. On vérifiera donc bien l’étiquette sur le masque en tissu acheté.

comment choisir son masque

Pourquoi se procurer un masque en tissu ? Tout d’abord, d’un point de vue pratique, ces masques sont lavables et réutilisables. On veillera bien entendu à le changer toutes les quatre heures, et à le laver dans les conditions recommandées. Ensuite, d’un point de vue esthétique, il faut avouer qu’ils sont visuellement plus agréables à regarder, pour changer de “l’atmosphère hôpital”  ! Nous pouvons même nous permettre d’oser des choses stylistiquement, en associant notre masque avec notre noeud papillonCela s’y prête véritablement bien, dans l’hypothèse d’un évènement particulier ou au travail (en respectant les distances !). Comme quoi, contraintes sanitaires ne riment pas nécessairement avec absence de style. Et pour le coup, les créateurs l’ont bien compris. Une multitude de modèles sont en effet vendus par les marques, pour respecter les goûts de chacun.

comment choisir masque costume4

Costume Bexley | Chemise The Nines | Chaussures Septième Largeur

 Masque Edmunds | Noeud papillon Edmunds

Les masques chirurgicaux

Ce sont les premiers à avoir fait leur apparition. Ils répondent à des exigences de santé et respectent les normes en vigueur à l’échelle européenne. Comme les masques en tissus, leur utilisation est limitée à quatre heures consécutives. Ils doivent ensuite être jetés, bien que l’on admette désormais qu’ils puissent être lavés 30 minutes minimum à 60°. Il faut garder à l’esprit que cela reste des masques jetables cependant. De plus, on évitera de les toucher, les mettre en position d’attente sur le menton, dans nos poches, etc. Ce sont tout simplement les masques les plus répandus, qui respectent les normes de l’Afnor et bien souvent, ils sont de couleur bleue à l’extérieur. Cependant, comme en l’espèce sur Max et Vivien, d’autres couleurs sont déclinées comme le blanc. Il s’utilise bien sûr en complément des gestes barrières et de la distanciation physique.

Ce masque anti-projection a pour but de limiter la propagation de micro-gouttelettes à son entourage, afin d’éviter toute contamination éventuelle au Covid-19. Il doit porter la norme EN 14683 et être nommé CE. Il peut être vendu individuellement, mais on les retrouve souvent par boîtes de 50. Ils assurent une filtration d’au moins 95% des particules d’une taille égale ou supérieure à 3 microns et sont recommandés par le Haut Conseil de Santé publique. Ils doivent répondre à des critères mentionnés dans le décret 27 janvier 2021 pour être commercialisés sous l’appellation “catégorie 1” ou “UNS1”. Sans rentrer dans les détails, ces masques peuvent être portés en tout lieu, et en toutes conditions. S’ils sont moins esthétiques, l’essentiel réside évidemment dans leur efficacité. La santé avant tout !

choisir masque chirurgical

Chemise Première Manche | Pull Frenchaholic

Les masques pour sportifs

On arrive à la dernière catégorie illustrée : celle des marques de sport. Comme leur nom l’indique, ceux-ci sont adaptés…à une utilisation sportive. En effet, à l’origine, ce type de masques a été conçu pour répondre à une demande : celle des athlètes. Ces derniers souhaitaient des masques capables de les protéger de la propagation du Covid-19 tout en leur permettant de s’entraîner et de courir confortablement sans sacrifier leurs performances. C’est ainsi que sont nés des masques légers conçus pour être portés par les sportifs pendant l’entraînement et la compétition. Bien entendu, les sportifs du dimanche peuvent aussi les utiliser !

choisir masque sport2

Le défi est de taille : utiliser des matériaux capables de filtrer la taille des molécules de virus et des articles de pollution tout en laissant passer le CO2 expiré dans de multiples environnements, du temps chaud aux froides journées d’hiver. Qui de mieux qu’un spécialiste tel que Salomon pour ce genre de mission. Selon Guillaume Meyzenq, vice-président de la catégorie Footwear de la marque, “le résultat de ce travail collectif est un masque qui se porte comme une extension naturelle et fonctionnelle du corps, offrant confort et performance pendant l’effort cardio-respiratoire requis par les sports de haute intensité”.

choisir masque sport running

T-shirt Asics | Short Francus | Chaussures Asics | Masque Salomon

4. L’avenir du masque dans nos dressings

Plusieurs spécialistes s’accordent à le dire : il est possible que le Covid-19 devienne un virus saisonnier (comme la grippe ou la gastro-entérite) et revienne ainsi régulièrement chaque année. Cette résurgence aura alors pour effet de normaliser le port du masque, voire de le banaliser. Assurément, le masque de protection vient de se frayer un chemin dans nos vestiaires et il n’est pas près d’y être délogé ! On vous conseille ainsi de choisir votre masque en fonction de plusieurs critères. Le premier étant la reconnaissance de son efficacité d’un point de vue scientifique et étatique, c’est-à-dire le fait qu’il respecte les normes établies. Le second étant l’utilisation que l’on souhaite en faire : comme nous l’avons illustré, on ne choisit pas un masque pour le sport comme on en choisirait un avec un costume. Le troisième critère ? Le goût bien entendu ! La période étant déjà suffisamment morose, n’hésitez pas à faire du masque un accessoire que vous aimerez porter, ou du moins, qu’il ne vous sera pas désagréable de regarder.

 

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En effet, difficile pour le coup de ne pas voir le masque comme un objet esthétique, voire un support d’expression. À Hong-Kong (décidément), les manifestations ont porté le masque comme véritable signe protestataire (le gouvernement ayant mis en place une loi d’urgence interdisant le port du masque). En France, les créateurs se sont essayés à le personnaliser afin de l’intégrer au mieux dans une tenue. Et si on peut voir d’un mauvais oeil cette appropriation, il s’agit de prendre du recul afin de mieux cerner la chose. Aussi, il convient de rappeler que bon nombre de nos vêtements actuels avaient à l’origine une utilité toute autre : le jean, la veste Coltin, le sweatshirt, etc. Ainsi, il ne fait aucun doute que plus son port se généralisera, plus il va évoluer, se transformer et se styliser pour devenir un véritable accessoire à part entière.

 

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Une publication partagée par rag & bone (@ragandbone) le

Là encore, Éric nous apporte la vision de Noyoco à ce sujet :

« Au début de cette période, on a vu le masque comme une agent protecteur avant tout. On a voulu créer un masque efficace et réutilisable avant de faire de la mode. On a donc beaucoup travaillé avec les organismes qui s’occupent d’évaluer les masques comme la DGA et l’IFTH. Et aujourd’hui notre masque a été évalué comme filtrant 94,7% des particules de 1 micron donc pour nous la mission principale est accomplie. Bien sûr, une fois cette première étape passée, nous commençons à nous pencher sur la partie « joindre l’agréable à l’utile », si on peut dire ça comme ça. Notre but évidement c’est de diversifier les possibilités, peut être pas de la forme car celle-ci est préconisée par l’IFTH et l’AFNOR pour des raisons de sécurité. Pour le reste en parallèle des très grandes quantités que nous produisons à la demande d’entreprise, on commence à travailler sur des jolis modèles de masques aux couleurs de Noyoco. Tout cela sera annoncé en temps et en heure sur nos réseaux sociaux, et notamment sur notre Instagram. On a déjà mis en place un site pour vous permettre de vous faire livrer des masques chez vous directement : https://masks.noyoco.com. »

5. Où trouver un masque de protection ?

Pour terminer, voici une liste non exhaustive (et destinée à être complétée régulièrement) de marques qui proposent à la vente des masques de protection en tissu. Unis, à motifs et même en denim, il y en a pour tous les goûts !

Blossum Mask
Clément Dollet
Création masque
Dawson denim
Edmunds
Hast
Noyoco
Lecuyer
L’Exception
Le Mask français
Le Mont St Michel
Maison Labiche
Minna
Monoprix
North Hill
Noyoco
Olow
Piganiol
Playmobil
R-Pur
Salomon
Seidensticker

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