Des barres
Pendant longtemps, j’ai vécu dans ce qu’on appelle une cité. Franchement, j’y étais heureux. C’est d’ailleurs là que j’y ai noué des relations solides. Ma cité ressemblait au quartier de la dalle des Olympiades, dans le XIIIème arrondissement de Paris. Sauf que chez moi, à Sarcelles, il y avait ces bâtiments roses reconnaissables entre tous, ceux du quartier des Rosiers. Avouons-le, les barres d’immeubles sont un standard d’architecture assez moche. Entre 1945 et 1973, la France connait son moment de grand essor économique et de transformation sociale : ce sont les « Trente glorieuses ». Confrontée à une crise du logement causée par un fort exode rural, la France produit de façon rapide et industrialisée, les grands ensembles. Mais ça c’était avant. Aujourd’hui, ces barres d’immeubles sont un symbole de relégation urbaine. Malgré tout, je m’y suis tapé des bonnes barres de rires !
J’ai construit ce look autour de la veste et du bonnet bordeaux. Les couleurs étant vives, je reste sobre dans le reste de la tenue afin d’équilibrer la silhouette. Par souci d’harmonie, je combine un jean skinny avec le t-shirt et la veste oversize : un jean slim aurait pu aussi faire l’affaire. Le tshirt en jersey est parfait pour cette saison car il n’en pas l’air mais il est épais, si vous êtes frileux, rien ne vous empêche de glisser un gilet en dessous de la veste.
Veste ASOS
T-shirt ASOS
Jeans ASOS
Sneakers Nike Huarache
Bonnet ASOS
Sac Léon Flam
Merci beaucoup à Emeline Hamon pour les photos
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