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Quelle crème solaire choisir ? (pour homme)

L’arrivée de l’été marque irrémédiablement celle du soleil accompagné d’une hausse conséquente des températures. En effet, c’est en cette période estivale que, peu importe où on se situe en Europe, notre peau sera la plus exposée. Le cas de figure fait l’unanimité, le soleil est très nocif pour la peau, accentuant sa dégradation et son vieillissement à un degré bien plus important. D’après les spécialistes, il en serait même la cause principale. Coups de soleil, des rayons UVA et B créent ainsi des conséquences dramatiques en termes de santé, cancer de la peau en tête. Il est donc primordial de se protéger en toutes circonstances ! Mais alors, quels sont les gestes à adopter ? Sont-ils les mêmes pour tous les types de peau ? Pour toutes les expositions ? On vous détaille tout ici !

Short de bain Octobre Stokes essayage 2

Sommaire

1. Pourquoi veut-on bronzer en été ?
2. Pourquoi se protéger ?
3. Comment choisir sa protection solaire ?
4. Bien appliquer et conserver sa protection solaire
5. Les protections complémentaires
6. La vérité sur les idées reçues

1. Pourquoi veut-on bronzer en été ?

A. Une mode développée durant le XXe siècle

Comme tous les étés, nombreux sont ceux qui vont profiter du soleil pour bronzer. Si cette volonté est aujourd’hui habituelle, cela n’a pas toujours été le cas. La mode du bronzage s’est réellement développée en France après 1936 et l’arrivée des congés payés, permettant alors aux travailleurs de profiter de davantage de temps pour des loisirs en extérieur. La mise en avant de la dimension esthétique du bronzage a lieu durant les années 60, comme le souligne Bernard Andrieu, professeur à l’Université de Paris et auteur de Bronzage. Une petite histoire du soleil et de la peau (Paris, Ed CNRS) :

L’exposition au soleil devient une partie du culte du corps à partir des années 60 […] La surévaluation esthétique de la peau et le corps révèle des questions sociales, érotiques, économiques, les questions de genre, entre autres, comme on le voit dans les rapports observés ou sur les réseaux sociaux.

En revanche, l’auteur souligne que cette exposition ne doit pas être diabolisée, celui-ci pouvant être le signe d’une volonté d’intégration à notre environnement :

Si la chaleur et la couleur envahissent la peau, ce qui favorise le sentiment solaire, le modèle énergétique doit être, pour la peaurosité, une priorité par rapport au modèle esthétique. Ainsi le bronzage comme dimension de l’écologie du corps peut nous amener à penser à un contact plus harmonieux avec notre propre corps et l’environnement dans lequel nous vivons.

B. Vers la fin du bronzage ?

On assiste, depuis quelques années, à un déclin de la mode du bronzage. En effet, l’avènement d’une société valorisant la bonne santé (le mode de vie healthy) amène à remettre en cause une pratique qui, comme expliqué plus haut, peut s’avérer dangereuse pour notre peau. Si, en France, le bronzage demeure généralement la norme en période estivale, d’autres pays mettent en avant un teint plus pâle. Selon Bernard Andrieu, les politiques publiques mises en place dans ces pays tendraient à influencer celles des pays européens, dont la France :

On assiste aujourd’hui à un débronzage, et donc à des refus de  bronzage, notamment par le biais d’habits protecteurs, comme en Australie ou en Chine, mais avec des raisons culturelles différentes. Devant l’augmentation de cancers de la peau dus à l’exposition au soleil, le Cancer Council Australia a rendu obligatoire le port de chapeaux larges, de vêtements anti UV et des protections solaires à fort indice. Depuis l’interdiction des cabines UV en 2009 (ndlr en Australie), la France a fait de la protection contre le soleil une politique publique qui sert une économie des techniques écologiques avec la production de tissu anti UV, provenant d’un brevet australien, qui protégerait jusqu’à 98% du rayonnement solaire.

2. Pourquoi se protéger ?

La réponse à cette question peut paraître évidente, mais il semble toutefois essentiel de revenir sur ce point. Notons que même si l’épiderme masculin est plus épais que celui des femmes, il est vital pour le bien de ce dernier de s’équiper d’une crème solaire adaptée à son type de peau. Aujourd’hui, face aux textures parfois collantes (on a tous vécu le sable collé à la peau sur la plage !), les brumes deviennent de plus en plus à la mode, mais quel que soit le conditionnement, un produit solaire est indispensable dès que les rayons pointent le bout de leur nez. En effet, il est particulièrement important de se défendre de ces fameux coups de soleil, ou érythèmes solaires, que nous connaissons tous. Au-delà de l’aspect inesthétique de ces derniers, ils peuvent avoir des effets néfastes sur notre peau et notre santé. Le Dr Davide Brognoli, medecin dermatologue à Paris, nous explique :

D’un point de vue strictement médical, l’exposition solaire aiguë (les brulures solaires) est un facteur de risque pour le développement du Mélanome, cancer très agressif de la peau […]. L’exposition chronique au soleil peut causer aussi certains cancers que l’on retrouve en règle générale chez les adultes ou les personnes âgées.

On notera également que la peau est rancunière, et qu’une exposition importante au soleil durant la jeunesse peut participer à déclarer des maladies de peau des années, voire des décennies, plus tard. Une bonne raison pour agir maintenant !

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3. Comment choisir sa protection solaire ?

Avant de se jeter à corps perdu dans l’achat d’une crème solaire, certaines informations sont à connaître et à prendre en compte. En effet, toutes les peaux sont différentes et n’ont pas les mêmes besoins, que ce soit une peau noire, mate ou blanche. Les peaux sont classées selon un phototype précis.

Le phototype 0 étant celui d’une personne albinos dont la peau brûlera au soleil et le phototype 6, celui d’un individu à la carnation noire et foncée. Entre ces chiffres, se retrouveront les autres types de peau qui, dans l’ordre, sont : les peaux très claires, les peaux claires, les peaux moyennes, les peaux mates, les peaux brunes. Plus votre type de peau sera clair, plus la protection devra être intense. À ce sujet, le Dr Brognoli nous explique :

D’abord, il faut préciser que l’on considère haute ou très haute protection un filtre solaire SPF30 ou SPF50+. Cela est la première règle à considérer pendant l’achat. Pour les phototypes 2 et 3, une crème solaire SPF50+ est strictement nécessaire. Au-delà des phototypes 3, une SPF30 peut être appliquée.

N’oublions pas, les crèmes solaires ont une durée de vie limitée et perdent de leur efficacité avec le temps. Autant dire que notre indice 6 de l’année précédente, qui était déjà ridicule, ne sert plus à rien cette année. Chaque produit dans le commerce indique des chiffres qui correspondent à l’indice de protection : le FPS ou Facteur de Protection Solaire.

  • Protection faible : FPS de 6 à 10
  • Protection moyenne : FPS de 15, 20 et 25
  • Haute protection : FPS de 30 et 50
  • Très haute protection : FPS de plus de 50

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Outre la donnée de leur indice, les crèmes solaires peuvent être assez différentes les unes des autres. En effet, la protection recherchée en priorité est celle contre les UVB les plus nocifs, ceux qui brûlent la peau, néanmoins les UVA sont à prendre en compte également. Ceux-ci s’infiltrent plus sournoisement dans la peau et peuvent causer des dommages conséquents. Il faut donc vérifier que la crème contienne des filtres anti UVA. Sachez que la législation tend à imposer un taux de filtres anti UVA égal au tiers des filtres anti UVB. Enfin, il est possible, afin d’optimiser l’application de la protection, d’y adapter la texture. Selon le Dr Davide Brognoli, l’offre est assez large pour que tout type de peau y trouve son bonheur, l’essentiel étant la facilité d’application :

Il existe de nombreux type de crèmes solaires. Il faut choisir un type par rapport à celui de la peau (sensible, sèche ou grasse) et qui soit surtout agréable et pratique à l’utilisation (il ne faut pas seulement l’acheter, il faut aussi l’appliquer régulièrement !). On retrouve des crèmes solaires plus fluides ou en spray pour l’été, certaines sont plus hydratantes et donc adaptées aux peux sèches. 

Pour les enfants et les peaux sensibles, on privilégiera les crèmes minérales, celles-ci ne contenant pas de filtres solaires chimiques.

Choisir une protection solaire écologique

Si les crèmes solaires sont bénéfiques pour notre santé, elles le sont souvent bien moins pour l’environnement ! En effet, on estime que, chaque année, 25 000 tonnes de crème solaire sont déversées dans les océans. Les filtres UV chimiques s’avèrent particulièrement nocifs pour la faune marine. L’oxybenzone, produit présent dans un grand nombre de produits solaires, est notamment responsable du blanchiment des récifs coralliens (et nous y revenons juste après !). Pour contrer cela, vous pouvez opter pour une crème solaire naturelle et respectueuse du monde marin, pour se baigner tout en respectant un milieu qui n’est pas le nôtre !

Crème solaire : quels ingrédients éviter ?

Comme tous les produits que l’on applique sur son corps, les produits solaires possèdent leurs lot de mauvais ingrédients. Ces mauvais ingrédients se reconnaissent principalement aux soupçons qui pèsent sur leurs compositions, potentiellement nocives pour la santé, et parfois même : pour la planète ! Un combo rarement gagnant, qui implique que l’on devienne également acteur de notre protection. Comment ? En se renseignant sur les ingrédients potentiellement mauvais pour nous, afin d’affiner le choix de notre produit solaire de l’été. Coup de chance : nous sommes là pour enclencher cette réflexion ! Ainsi, parmi les ingrédients peu recommandables, on retrouve :

  • Le Benzophenone-3 et l’Éthylhexyl Méthoxycinnamate, deux potentiels perturbateurs endocriniens potentiellement cancérigènes, présents en masse dans les produits solaires. De plus, ces substances sont très polluantes, notamment pour le corail dans la mer,
  • L’octocrylène, un filtre solaire très utilisé, qui pourrait se transformer en… benzophénone (selon Chemical Research in Toxicology). De plus, l’octocrylène est un perturbateur endocrinien,
  • L’alcool benzylique (benzyl alcohol), un allergène pour certaines peaux réactives,
  • L’homosalate, potentiel perturbateur endocrinien, et substance polluante par excellence,
  • Les parabènes, que l’on ne présente plus !
  • Et nous nous arrêterons là !

En essayant d’écarter ces différentes substances de son choix de produit solaire, le panel de références devrait déjà être bien plus limité, tout comme les potentiels risques sur la santé. Et Dame Nature nous remerciera !

4. Bien appliquer et conserver sa protection solaire

Avant toute utilisation, il est conseillé de lire attentivement les précautions d’emploi. Quelle que soit la protection solaire choisie, les gestes sont identiques et doivent témoigner d’une certaine rigueur sous peine de subir les méfaits des rayons du soleil. En pratique, cela débute par l’application uniforme et généreuse de la crème solaire, toute la surface du corps doit être protégée, la tête y compris. La première application doit être effectuée en moyenne une trentaine de minutes avant l’exposition au soleil, puis répétée fréquemment toutes les deux heures au minimum. Après chaque baignade ou pratique d’un sport entraînant sudation, l’opération est à renouveler. N’oublions pas que les crèmes solaires, tout comme d’autres soins, possèdent une date de péremption. Il est donc conseillé de prêter attention à cette dernière sous peine de se retrouver avec un produit inefficace. Ces produits ne se conservant pas d’une année sur l’autre.

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Crème solaire pour crâne Botak

À retenir. Il faut appliquer le produit :

  • Une demi-heure avant le début de l’exposition
  • Sur toute la surface du corps (la tête y compris bien sûr)
  • En quantité suffisante et généreuse
  • Fréquemment (on renouvelle en moyenne toutes les 2 heures)

Utiliser un stick solaire pour les zones sensibles

Si vous êtes sportif, vous vous êtes souvent posé la question de la tenue de la crème solaire. En effet, si on apprécie le surf ou les longues randonnées en montagne, il est difficile de faire durer l’efficacité de la crème et ce, même si on respecte scrupuleusement les précautions d’emploi ! Les premières zones touchées sont évidemment les plus sensibles : le nez, la nuque ou les pomettes. Si vous êtes concernés par cette problématique, vous pouvez porter votre choix sur un stick solaire, qui protègera durablement les parties les plus exposées.

Nathalie Chopin est responsable marketing chez EQ Love, qui propose des crèmes et sticks solaires. Au sujet de la pratique sportive, elle nous explique :

Le stick solaire SPF50+ est particulièrement adapté aux sportifs car son packaging nomade le rend très facile d’utilisation, et sa formule a été développée pour les sportifs : le stick solaire résiste à l’eau, ne coule pas dans les yeux, protège les zones sensibles en conditions extrêmes d’ensoleillement. 

Toutefois, ces sticks ne sont pas réservés uniquement aux sportifs, et peuvent s’avérer très efficaces s’ils sont associés à une crème solaire, comme le souligne Nathalie Chopin :

Il peut-être utilisé au quotidien pour protéger les zones sensibles exposées au soleil telles que les cicatrices, tatouages ou décolletés. Il s’associe bien à la crème solaire car il couvre une zone spécifique (arrête du nez, pommettes, cicatrices, tatouages), alors que la crème solaire va couvrir l’intégralité du visage ou des parties du cours exposées au soleil.

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Combistick de chez EQ Love

5. Les protections solaires complémentaires

Se munir d’une protection solaire adéquate est essentiel, certes, mais ne suffit pas. D’autres bons gestes et habitudes sont à adopter lors de l’exposition au soleil. Ainsi, on ne le répétera jamais assez, il vaut mieux s’épargner les heures d’ensoleillement maximum, c’est-à-dire entre 11h et 16h. La majorité des UV les plus agressifs pour la peau (les UVB) sont délivrés entre ces heures. D’ailleurs, ces moments de la journée sont les plus chauds et les plages y sont souvent bondées. Mieux vaut rechercher l’ombre. Le port d’une protection vestimentaire est également requis, les vêtements sont parmi les meilleurs filtres UV. Ceci est d’autant plus vrai pour les plus jeunes. On s’équipe donc d’un chapeau, d’un t-shirt et d’un short. Comme votre peau n’est pas la seule à subir les effets néfastes du soleil, il est bon de se munir d’une paire de lunettes de soleil efficace qui vous suivra durant la saison entière. Dernier conseil, buvez de l’eau car en pleine chaleur notre corps se déshydrate davantage.

Atelier Particulier Cuc

Lunettes Atelier Particulier

6. Choisir sa protection solaire : les idées reçues

La protection solaire empêche de bronzer

Faux. Une protection solaire n’est jamais « totale ». Elle permet donc de bronzer, qui plus est, sans avoir à passer par la case « coup de soleil ». Cependant, n’oublions pas que le bronzage ne remplace en rien les protections solaires. Aussi, elle permettra de conserver sa peau hâlée de manière plus durable.

Les peaux mates voire noires n’ont pas besoin de protection solaire

Faux. S’il est vrai que les peaux noires ont une protection naturelle contre le soleil supérieures aux peaux blanches, elle n’est pas pour autant complète. Ainsi, elles pigmentent également au soleil. Les rayons pouvant les pénétrer, ces peaux doivent donc également se protéger du soleil. Ces conseils pour les peaux noires sont bien sûr valables pour les peaux mates, celles-ci étant davantage vulnérables.

Un indice élevé permet de rester plus longtemps exposé

Faux. C’est un a priori que l’on peut avoir. On peut penser, à tort, qu’ayant évité les coups de soleil grâce à l’application d’une protection à l’indice élevé, il est possible de s’exposer davantage au soleil. Comme dit précédemment, aucune protection n’est complète, la peau aura donc, au final, reçu une grande quantité d’UV.

Les séances d’UV permettent de préparer la peau au soleil

Faux. C’est une idée que nombre de publicitaires nous ont mis en tête. Pourtant, pratiquer des séances d’UV en cabine à l’approche de l’été ne préparera aucunement la peau aux rayons du soleil. Pire, les UV reçus en cabine ne font que s’additionner aux UV naturels que notre peau devra affronter durant les vacances. Au final, la peau aura reçu plus d’UV !

Le soleil est le premier accélérateur de vieillissement de la peau

Vrai. Si votre souhait est de conserver votre jeunesse et votre beauté sur le long terme, il va donc falloir prendre garde au soleil. De bonnes habitudes et de bons gestes sont à prendre, sinon gare aux rides, aux tâches et aux petits vaisseaux sanguins dilatés sur le visage.

Comment se nettoyer le visage ?

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