L'histoire de la marque Icebreaker est originale, elle commence avec la petite amie Américaine d'un prénommé Jeremy Moon. En 1995, alors qu'elle voyageait sac sur le dos en Nouvelle-Zélande, elle fait escale chez un fermier local, qu'elle décide de présenter à Jeremy, alors âgé de 24 ans. Les fermiers se nomment Brian and Fiona Brakenridge, ils vivent sur une île lointaine appelée Pohuenui à Marlborough, avec leurs deux enfants et 5000 moutons. Ils avaient développé un prototype de t-shirt thermique 100% fabriqué en laine mérinos, une fibre qui à l'époque avait tellement peu de valeur qu'elle était vendue à bas prix ou mélangée à la laine normale. Jeremy crée alors un nouveau type de vêtements d’extérieur en tissus naturels, moins dépendants des fibres pétrochimiques. Jeremy l'a essayé et en est tombé amoureux : c'était doux et ne grattait pas contrairement aux vêtements en laine de son enfance, et ça protégeait du froid sans se mettre à sentir fort dès le premier port contrairement aux vêtements synthétiques. Jeremy raconte : "Une belle idée, avec un fort potentiel. J'avais l’impression d'avoir mis le pilote automatique ; c’était ça, mon avenir. J'ai démissionné de mon travail dans la recherche marketing. J'ai hypothéqué ma maison en disant à la banque qu’il fallait que j’installe une nouvelle cuisine, pour lever les 25 000 dollars nécessaires. Cela m'a permis d'acheter le concept d’un prototype de vêtement. Je n’avais pas l’impression de prendre un risque. Juste de ne pas avoir le choix." L'idée : offrir aux gens une alternative naturelle aux vêtements techniques synthétiques. En 1995, 14 magasins d'outdoor courageux acceptent de vendre ses produits, 20 ans plus tard, Icebreaker est disponible dans plus de 50 pays. En 2017, ses ventes annuelles représentaient 220 millions de dollars, la même année, la marque a été rachetée par le groupe VF Corporation. Bien que la gamme de la marque se soit diversifiée, elle reste avant tout centrée sur des produits outdoor et techniques en laine mérinos.