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Icône de mode #11 : Jean-Paul Belmondo

Il y a un an, jour pour jour, nous vous présentions notre première icône de mode et on ne va pas s’arrêter en si bon chemin ! Pour fêter l’anniversaire de cette rubrique, on va se la jouer chauvin, on a choisi un petit français : hissez les drapeaux tricolore, soufflez dans les trompettes, entonnez la marseillaise ! Parfois solitaire, il peut-être un poil incorrigible voire complètement marginal mais il reste malgré tout un grand professionnel, voici notre icône de mode masculine #11, l’as des as : Jean-Paul Belmondo !

“Prendre des années n’est pas très grave, car chaque âge a ses plaisirs et ses bonheurs” – Jean-Paul Belmondo

Jean-Paul Belmondo

9 Avril 1933 : Le petit Jean-Paul voit le jour le 9 Avril 1933 à Neuilly, en région parisienne. Paul, son père, est un sculpteur d’origine italienne né à Alger et sa mère, Sarah, une artiste peintre. Issu d’une famille modeste, Jean-Paul ne tarde pas à se rendre à l’évidence, les études ne sont pas faites pour lui – il se fera renvoyer de la prestigieuse école Alsacienne – il préfère le sport ; foot, cyclisme, boxe. En 1949, alors âgé de 16ans et après avoir assisté à une représentation des Femmes Savantes à la Comédie Française, il ressent l’envie de devenir comédien. Son père l’encouragera et c’est ainsi qu’il intégrera les cours de Raymond Girard pour pouvoir accéder au Conservatoire.
1952 : Après avoir essuyé plusieurs refus, il est enfin accepté au Conservatoire National d’Art Dramatique et suit les cours de Pierre Dux.
1958 : Il quitte le théâtre pour le cinéma et fait sa première apparition dans Sois belle et tais-toi de Marc Allegret puis dans Les tricheurs de Marcel Carné.
1959 : Il épouse sa compagne, la danseuse Elodie Constantin avec qui il aura deux enfants ; Florence (1960) et Paul (1963).
1960 : Après avoir été à l’affiche de A double tour de Chabrol, 1960 reste l’année de ses premiers grands rôles avec notamment sa participation dans A bout de souffle de Godard et dans Classe tout risques de Claude Sautet dans lequel il partagera l’affiche avec Lino Ventura.
1961 : Il joue aux côtés de l’illustre Jean Gabin dans Un singe en Hiver de Henri Verneuil. Il prouve avec ce film qu’il a les capacités de tenir la réplique face à un grand acteur.
1964 : Les années 60 vont révéler Jean-Paul Belmondo au public, il enchaînera les films à succès comme L’homme de Rio de Broca, Pierrot le fou de Godard en 65 avec Anna Karina, La sirène du Mississippi de Truffaut en 66 ou encore Borsalino de Jacques Deray en 69.
1965 : Rencontre avec la sublime James Bond Girl Ursula Andress avec qui il joue dans Les tribulations d’un chinois en Chine de Philippe Broca. Le couple vivra une idylle entre 1966 et 1972.

1973 : Le Magnifique – Philippe de Broca
1974 : Peur sur la ville – Henri Verneuil
1975 : L’incorrigible – Philippe de Broca
1976 : L’alpagueur – Philippe Labro, Le corps de mon ennemi – Henri Verneuil
1978 : Flic ou voyou – Georges Lautner
1980 : Le guignolo – Georges Lautner
1981 : Le professionnel – Georges Lautner
1982 : L’as des as – Gérard Oury
1983 : Le marginal – Jacques Deray, une longue série de films qui porte l’acteur au sommet de sa notoriété auprès du public mais qui est loin de rendre la critique dithyrambique.
1987 : Jean-Paul Belmondo s’est cantonné à des rôles de policiers et de justiciers tout au long de sa carrière et en 1987 il tourne le “polar de trop” selon lui ; Le solitaire de Deray qui sera un échec commercial puisque c’est l’un des rares films dans lequel il est en tête d’affiche qui ne dépassera pas le million de spectateur. Il décide alors de quitter le cinéma pour retourner aux sources, le théâtre. C’est avec Kean, une adaptation de Sartre de la pièce d’Alexandre Dumas, qu’il remontera sur les planches.
1988 : Il revient inéluctablement vers le cinéma quand Claude Lelouch lui propose un rôle dans Itinéraire d’un enfant gâté. Sa prestation lui vaudra un César du meilleur acteur en 1989 qu’il n’ira pas cherché, surement déçu par une récompense tardive.
1990 : D’après une mise en scène de Robert Hossein, il incarne Cyrano de Bergerac au théâtre, un triomphe.
1998 : Alors qu’il rencontre le succès au théâtre, il ne peut se résoudre à quitter le cinéma qui le boude un peu. A 65ans, il retrouve son acolyte de Borsalino, Alain Delon, pour tourner dans Une chance sur deux de Patrice Lecomte.
2001 : Suite à un accident vasculaire cérébral, l’acteur est contraint de mettre sa carrière entre parenthèses.
2002 : Il épouse sa compagne Natty Tardivel avec qui il aura une fille, Stella, en 2003.
2008 : Jean-Paul Belmondo fait son grand retour au cinéma sous la direction de Francis Huster dans Un homme et son chien, le public n’est pas au rendez-vous. Il se sépare de Natty pour s’encanailler de Barbara Gandolfi, une ex-mannequin sulfureuse ayant participé à la version flamande de l’île de la tentation. L’acteur mettra fin à cette relation en 2012.
2011 : “Bebel” se voit décerner la Palme d’Or au Festival de Cannes pour récompenser l’ensemble de sa carrière.
2015 : Il annonce à la radio sa retraite définitive du théâtre et du cinéma.

Le style Jean-Paul Belmondo

Jean-Paul, un classique

Au début de sa carrière, Jean-Paul Belmondo n’était pas encore le patron des box-office que l’on connaît mais il avait déjà tout pour réussir. Il n’a pas vraiment le physique de jeune premier que l’on attend au théâtre, c’est surement pour ça qu’il fera d’abord carrière au cinéma. Il porte le t-shirt blanc aussi bien qu’un James Dean ou qu’un Marlon Brando, prémices et naissance d’une icône.


Raie sur le coté, nez de boxeur et look classique, voici le style Jean Paul Belmondo. Il porte aussi bien le manteau long croisé à chevrons qu’un costume Prince de Galles avec cravate en laine. Plus décontracté, on peut le voir avec un pantalon à pinces et une chemise à rayures sous un pull col V : le chic à la french riviera.


Bébel, le séducteur

Il ne peut le cacher, nous non plus, Jean-Paul est bel homme ! Une gueule cabossée reconnaissable entre mille, un corps d’apollon grec, une dose d’indifférence et d’insouciance assumée, il est le bad-boy qui les fait toutes craquer, de la midinette à la ménagère.


Mal rasé, une clope au bec, apprêté ou encore torse nu, il aurait pu avoir toutes les femmes qu’il désirait. Pourtant, au vu de son tableau de chasse, il a été plus que sage si l’on écarte sa bimbo de télé-réalité et la sublime et sexy Ursula Andress. Les femmes ont de tout temps préféré les mauvais garçons bien gaulé, la recette est encore la même aujourd’hui…


Jean-Paul Belmondo, le casse-cou

Assurément sportif, il a bien failli devenir boxeur professionnel. Il aime le combat et n’a pas peur de se faire mal. Au cinéma, il tient à faire lui-même ses cascades, ce qui lui a parfois valu quelques blessures.




Au cinéma comme dans la vie, pas d’entre deux, il est soit élégant dans un deux ou trois pièces pour séduire ou bien plus décontracté en jean et veste en cuir pour jouer au super flic !

Une tête à chapeaux

Nous ne savons pas s’il existe réellement des “têtes à chapeaux” mais il faut bien avouer que Jean-Paul Belmondo en a une ! Panama, béret, borsalino, peu importe le couvre-chef, tout lui va. Aux côtés de son ami et rival Alain Delon dans le film Borsalino, ils feront de ce chapeau un objet culte du cinéma.




Papy Bébel

Maintenant à la retraite, Belmondo c’est un peu le papy qu’on rêverait d’avoir. Le genre d’homme qui a toujours de l’argent une histoire, une anecdote à raconter. Malgré le temps qui passe, les cheveux blancs et son visage marqué par une vie bien remplie, il n’a pas vraiment changé et reste bogosse le Jean-Paul.



Son style : Chic avec un costume impeccable et un chapeau en feutre ou plus casual en jean et veste en cuir.

Retrouvez les portraits d’autres icônes de la mode.

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