Portefeuille Carré Royal : Test & Avis

Pas de panique, vous n’avez pas d’hallucinations, ce test du portefeuille Carré Royal est bien daté de 2012. Pourquoi, parce qu’à l’époque, Joe avait eu l’occasion de prendre en main cette pièce incontournable du catalogue de cette marque française fondée en 1950, spécialiste de la petite maroquinerie de qualité à prix abordables. Il était tombé sous le charme de son cuir, de sa forme et sa praticité avec tout de même quelques points négatifs, notamment soulevés par la communauté des camionneurs (<3), surtout à propos de l’absence d’un compartiment dédié à la monnaie (Joe n’a que des liasses, il ne voyait pas le problème !). Du coup, on a décidé de revenir 11 ans plus tard afin de réaliser une mise-à-jour salutaire de ce sujet, mais aussi pour changer de modèle et choisir, cette fois-ci, un portefeuille avec cette fameuse “coin pocket” qui faisait défaut sur l’objet de notre test en 2012. Une période durant laquelle l’Équipe de France alignait une charnière Rami-Mexès… Ça commence à dater !

Fiche technique du portefeuille Carré Royal

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Design et conception

Avant de se plonger tête la première dans le produit, un petit retour sur la marque s’impose. Elle a vu le jour près de Toulouse en 1950 et a développé une gamme complète de petite maroquinerie, du porte-monnaie à la pochette d’ordinateur en passant par le sac banane et le micro sac à porter autour du cou. Comme pour notre portefeuille, Carré Royal se fournit toujours chez les meilleures tanneries européennes, et continue de fabriquer ses pièces dans son atelier du Tarn. La matière sélectionnée pour ce portefeuille est un cuir de taurillon, reconnu pour sa souplesse, sa solidité, la belle patine qui l’accompagne au fil des ans et, surtout, un beau grainage régulier et délicat. Il donne un aspect très qualitatif à notre portefeuille-portemonnaie “Gold”, visuellement bien entendu, mais aussi au toucher et… à l’odorat ! C’est très important sur des pièces en cuir et sur celle-ci, l’odeur est agréable sans nous plonger pour autant dans une étable du Dakota. Une “odeur de bon cuir” comme dirait Joe.

Voilà pour la tronche. Maintenant, les tripes ! Allez, on ouvre. Mais avant, il faut faire glisser l’élastique qui maintient le portefeuille fermé. Si le mot ne fait pas rêver grand monde, cette pièce a surtout le mérite d’éviter de se trimballer un larfeuille qui ne tient pas en place. L’élastique choisi par Carré Royal est plutôt joli en plus, mordoré avec deux bandes bleues, c’est même élégant. À l’intérieur, on trouve deux visages. À gauche, quatre emplacements dédiés aux cartes et, en dessous, une poche où l’on peut glisser un titre de transport, des cartes de visites où un Dracaufeu shiny Vmax holo 9/10. À droite, le fameux porte-monnaie à bouton pression, du classique mais réhaussé d’un détail amusant : une petite poche accrochée au “couvercle” qui permet de séparer les pièces de 2€ du reste par exemple. Là encore, on trouve, en dessous, une poche cachée. Enfin, la poche du fond, celle qui prend toute la largeur du portefeuille, permet de glisser ses billets et une carte d’identité si elle est encore à l’ancien format.

L’avis de notre styliste :

Ce portefeuille a été réalisé à partir de cuir de taurillon, une matière très agréable, dont la finesse du grain le place parmi les cuirs les plus haut de gamme que l’on puisse trouver en maroquinerie. La couleur que Carré Royal appelle “Gold Camel” – un marron relativement clair très organique – apporte une touche vintage élégante à ce portefeuille au style globalement classique.

Le test du portefeuille Carré Royal en conditions réelles

Il y a plusieurs points de contrôle lorsqu’on analyse un portefeuille que nous allons ici appliquer à notre modèle de chez Carré Royal. D’abord, l’épaisseur quand il est plein. De ce côté, s’il se gonfle un peu, c’est moins évident que sur d’autres pièces dans des cuirs plus rigides. Ici, la souplesse du taurillon permet “d’épouser” le contenu et réduire un peu l’aspect mastoc. Ensuite, la déformation du cuir. Et une matière plus souple ne signifie pas forcément moins solide. Notre portefeuille Carré Royal ne semble pas subir de déformation majeure. Les coupables de ces traces et marques disgracieuses sont souvent les pièces. Et ici, le portefeuille est protégé par un porte-monnaie soufflet qui fait barrage à ces dernières et protège l’enveloppe, et, au fond de ce compartiment, la doublure en tissu ainsi que les deux épaisseurs de cuir des deux poches qui sont superposées font “tampon” afin de protéger l’arrière du larfeuille. Bien joué ! Enfin, la patine. Mais pour ça, on devra attendre un peu avant de se prononcer parce qu’en une semaine dans la poche intérieure de mon blouson, il n’a pas bougé d’un iota…

Dans l’ensemble, ce portefeuille Carré Royal est assez pratique. Les rangements sont bien pensés, il est agréable au toucher et ses dimensions sont idéales pour se glisser dans toutes les poches/sacs/bananes. L’élastique n’est pas un gadget inutile, comme j’ai eu la bêtise de le penser au premier abord. Si cela rajoute un geste supplémentaire à chaque passage en caisse ou au distributeur, c’est plaisant de conserver une épaisseur correcte tout en évitant le stress de la carte qui glisse ou des pièces qui se font la malle. On aime aussi son aspect classique, presque minimaliste, qui le rend très attachant et polyvalent. Heureusement, parce qu’on va quand même pas changer de portefeuille comme de tenue. Pour finir, un petit détail : sa partie haute est finie par des bords francs (ou presque), ce qui lui donne un aspect un peu rustique qui explique peut-être pourquoi je suis tombé sous son charme au premier regard…

Portefeuille Carré Royal | Veste Basus | Écharpe Paris Yorker | Pull Nitto Knitwear | Jean Dao